[Etude IDC] Les risques liés aux sauvegardes informatiques et à la restauration des données
Cette étude IDC (*), nous permet un retour sur la capacité ou non des entreprises à gérer leurs sauvegardes et les conséquences en cas d’échec de restauration de leurs données.
Des entreprises immatures mais conscientes des enjeux
L’étude a révélé que plus de 90% des personnes interrogées ne considéraient pas leur entreprise comme étant résiliente face aux restaurations de données après sinistres et que près de la moitié avaient subi un événement de données irrécupérables au cours des trois dernières années.
Alors que la majorité des entreprises interrogées ont un projet de cloud, de transformation numérique ou de modernisation déjà planifié pour les deux prochaines années, ces mêmes entreprises se disent immatures quant aux objectifs de résilience. Cet écart met en évidence les demandes actuelles des équipes informatiques chargées de projets de cloud et de modernisation, alors même qu’elles ont du mal à suivre le rythme de la protection et de la récupération de base.
De plus, 77% des personnes interrogées ont subi les conséquences organisationnelles d’une perturbation liée à la technologie au cours des deux dernières années.
Les résultats de l’enquête confirment que seules les opérations résilientes permettent aux entreprises de réduire le risque de temps d’arrêt et de se concentrer sur des projets qui entraînent une transformation.
L’importance de la protection et de la restauration des données
90% estiment que la protection des données est cruciale mais seulement 7% se disent matures
- 90% des entreprises estiment que la protection des données est importante ou cruciale pour les projets de transformation numérique et / ou informatique, mais les dispositions technologiques ne sont pas en place pour fournir ce niveau d’assurance de protection des données.
- Seulement 7% se disent matures pour la résilience des entreprises.
- 49% des entreprises ont subi un événement de données irrécupérables au cours des trois dernières années.
- Il est essentiel de garantir la résilience de l’ensemble de l’infrastructure informatique pour la réussite de l’entreprise et la réalisation des projets de transformation, de modernisation et de cloud.
Des conséquences dramatiques pour les entreprises touchées
Pour les organisations qui ont connu des perturbations technologiques au cours des deux dernières années, les conséquences ont été importantes.
- 79% ont perdu de l’argent directement ou en faisant appel à une expertise supplémentaire en matière de recouvrement.
- 20% ont définitivement perdu des clients à la suite de la perturbation. Ce risque ne fera que grandir car les catastrophes englobent des catégories plus vastes de perturbations, y compris les attaques malveillantes.
- 77% ont subi une attaque malveillante au cours des 12 derniers mois. Sur ce groupe, 89% ont succombé à une attaque et 39% ont subi cinq événements de corruption de données ou plus.
Les dépenses de résilience informatique et la formation vont augmenter
La résilience informatique doit être une priorité stratégique clé pour toute organisation avant-gardiste et la protection des données doit être la priorité des organisations dans cet effort de résilience.
- Plus de 55% des entreprises s’attendent à une complexité accrue de la protection des données et l’utilisation de plusieurs outils ne fait qu’améliorer cette complexité.
- Pour faire face à cette complexité croissante, 85% envisagent de recruter et / ou de former davantage de personnel et 94% s’attendent à dépenser davantage en résilience informatique au cours des 24 prochains mois.
- Le cloud a également été présenté comme un élément essentiel de la résilience informatique, car la protection des données basée sur le cloud était l’initiative informatique la mieux cotée au cours des 12 prochains mois.
Pour plus d’informations sur le livre blanc d’IDC, consultez l’étude complète sur l’état de la résilience informatique (en anglais).
« L’étude a révélé des niveaux de résilience informatique et commerciale bien inférieurs aux prévisions. Dans l’ensemble du secteur, nous voyons l’approche de la protection des données évoluer de solutions de sauvegarde, de reprise après sinistre et de mobilité individuelles vers une approche plus unifiée, afin de garantir la protection complète des données, partout et à tout moment. À l’ère du multi-cloud, cette approche combinée fera partie intégrante de l’amélioration de la maturité de la technologie de résilience dans les entreprises et de la protection des organisations contre les nombreux risques de perturbation significatifs. »
« Il ressort clairement de cette recherche – et concerne également – que de nombreuses organisations n’ont pas la technologie adéquate pour se protéger à l’ère numérique en pleine évolution. Les préoccupations croissantes en matière de protection des données, ainsi que le succès en tant qu’entreprise toujours active, sont deux facteurs à la base d’une nouvelle approche en matière de résilience informatique et métier. D’après mon expérience, le simple fait d’acheter un autre produit pour résoudre le problème ne fait que créer davantage de problèmes, tout en laissant l’entreprise vulnérable aux perturbations technologiques et aux attaques malveillantes dans un avenir proche. En tant que CIO, je conseille aux équipes informatiques de simplifier leur portefeuille de technologies et de rechercher des solutions convergées capables de gérer l’ensemble de leurs opérations de résilience informatique – mobilité dans le cloud, sauvegarde et reprise après sinistre – à partir d’un point de vue unique. »
(*) Méthodologie de l’étude IDC
IDC Research a interrogé 500 responsables informatiques et commerciaux de haut niveau représentant plus de 10 industries et entreprises de toutes tailles et de toutes régions, sur les défis à relever pour atteindre la résilience informatique et son importance pour la transformation numérique.